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Existencialisme Superflu
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  • Il y a les premiers plans. Les choses importantes. Les principaux actes. Generalement le premier. Et il y a le second plan. Le secondaire. Ou se manifestent les possibles, les peut être et comment. Bienvenue dans le secondaire.
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21 août 2006

[ 13 ] Les êtres de culpabilité

Hier est passé, puisque je suis aujourd'hui. J'ai toujours ce mal de tête . Comme si mon cerveau était pendu sur une corde avec deux pinces qui le tienne. En plein vent. En train de se desécher au point de devenir tout fletri. J'ai ce courrant d'air dans la gorge qui me fait mal et m'asséche de l'intérieur. Les oreilles qui bourdonnent comme si le monde s'eloignait de moi. Les yeux qui piquent pourne pas voir ce qui est sur le bout de mon nez. Je ne veux pas penser . Mais cette idée  me trotte dans la tête, sans cesse. Toujours ce même probléme. On ne doit pas jouer avec les gens. Les sentiments c'est pas du vent justement. Et dans cette enveloppe, moi, le vent ne cesse de circuler, claquant le coeur à cause des courrants d'air. J'ai esquivé en balancant des excuses bidons. En lui disant que j'avais oublié de faire ca et ca encore. Et que je l'appellerai aujourd'hui. Un appel dés ma sortie du taff. Soit disant. Je suis sortie à 17h. Il est 19h13 exactement à ma montre (ecran). Je ne veux pas le voir. Il fait partie de ces personnes que je n'arrive pas a voir avec envie. Et même en me forcant, je me  braque à chaque mot qu'il lâche. Et même avec ca, il est toujours ok, calme, dispo et de bonne humeur. Mais je n'arrive pas a m'accrocher. Pire. Je n'arrive pas à m'en soucier. Et  le resultat c'est que moi qui me suis toujours cru franche, je n'ose pas lui dire ca.  Jouant la faux cul à tout bout de champs, annulant des soirées prévues et reprévues. Et ce soir je ne sais pas comment esquiver. Je ne sais pas si j'ai envie d'esquiver . Justement. Ou en y reflechissant bien, et en étant honnête avec moi même, je n'ai envie que d'une chose: esquiver. Sortir une excuse que même moi je ne croirais pas, rester chez moi et reflechir. Ou poser une condition: un peu de temps pour un break. Pour me remettre les idées en place. Mais ce break justifirait une explication. Que je ne fournirais pas. Je ne sais pas comment sortir de l'impasse autrement qu'en lâchant cette putain de verité , sorte de produit chimique favorisant à chaque minute la desactivation de mes deux hesmiphéres. Et je n'ai pas le courrage. Je suis comme ces connasses qui plantent les gars sans raison, juste comme ca. Il y a ces gens qui ne font que passer et qui vous marquent une vie, ou un temps. Il y en a d'autres qui aimeraient rester mais qui s'en vont plus vite que ceux qui ne faisaient que passer. Je n'ai pas envie de ca. D'une relation platonique sans rien. Je ne veux pas non plus d'un plan cul. Je ne suis pas comme ces connasses qui sortent pour baiser et qui jétent. Non, ca c'est une autre catégorie dans laquelle je ne veut pas rentrer. Et dans laquelle je ne rentrerais pas, parce que c'est trop loin de moi, que je ne l'imagine pas. Et que chaque personne avec qui il y a plus implique que j'ai des sentiments forcément. Putain d'impasse. Je peut même pa tenter une esquive en grimpant sur le mur. Ce serait comme courrir au milieu d'un champs que lui survolerait dans son helicoptére. Comme une fuite râtée. Comme le truc qui  fait de vous des êtres de culpabilité. J'en suis chaque jour, au même point, que l'année précedente. Au même moment. Ou je vais? Ou je vais la nuit dirait l'autre.. Ou vais je en plein jour les yeux grand ouvert, et le soleil qui illumine ma ville. Je ne sais pas.

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